D’habitude je parle peu des actualités.

Parce que par définition c’est éphémère alors que l’immobilier repose sur des bases durables.

Là je souhaite faire une exception.

Parce que l’information que j’ai lue aujourd’hui n’est pas conjoncturelle.

Mais bien structurelle

Car elle revient chaque année voire 2 fois par an.

Et c’est plutôt répétitif.

Cette information c’est la ‘fracture’ du marché immobilier français.

Comme l’appelle la journaliste qui réalise la vidéo du reportage.

Je vous indiquerai le lien à la fin de cet email.

Et je pense que je ferai la semaine prochaine ma propre vidéo sur ma chaîne YouTube à ce sujet.

Pour expliquer différemment les choses que je vous raconter ici.

Le titre de l’article est :

‘Saint-Etienne, Amiens, Le Mans, Mulhouse… Ces villes où les prix de l’immobilier s’effondrent.’

On le sait les média aiment les titres choquants pour capter l’attention et faire de l’audience.

L’audimat c’est leur raison d’être donc il leur faut être pragmatique.

Je ne parle même pas des journaux télévisés qui nous vendent de la désinformation pour gagner leur vie.

Parenthèse fermée, je n’ai plus de TV et je ne suis plus les infos depuis 2015.

Ici le titre est à la fois accrocheur mais il est porteur d’un fait.

On ne s’en rend pas compte mais il existe en effet en France un marché exceptionnel.

Très atypique en fait.

  • Exception numéro 1 : la France est dotée d’une capitale mondiale.

Paris.

Avec Londres, Genève et New York, Paris peut se targuer d’être une des villes qui rayonne à l’échelle mondiale.

Qui fait rêver.

Qui attire des habitants, des investisseurs et des créateurs d’entreprises du monde entier.

Nous français on trouve que la ville est chère.

Mais en fait elle reste très bon marché à l’échelle mondiale car à un prix du mètre carré inférieur aux 3 autres villes précitées.

Donc mon pronostic est que Paris va continuer à monter.

  • Exception numéro 2 : le phénomène de la concentration de la population dans les grandes villes.

Les français désertent les villes moyennes et les campagnes.

Ils viennent chaque année s’agglutiner dans les 20 plus grandes villes de France.

Pour y trouver du travail principalement, et pour faire des études.

L’article illustre bien ce phénomène en prenant l’exemple de la ville de Saulgé dans la Vienne.

Vous connaissiez ?

Moi pas .

Les panneaux ‘A vendre’ y fleurissent.

Les baisses de prix se succèdent.

Mais les maisons ne trouvent pas preneur…

Car trop éloignées des centres d’activité économiques et des emplois.

J’incarne moi-même ce phénomène.

Je suis né à Auxerre dans l’Yonne.

Ville en perte de vitesse…

Où l’Etat a sur-construit de l’immobilier neuf défiscalisant…

N’importe quoi.

J’ai grandi à Avallon ville de moins de 10 000 habitants qui perd des habitants aussi.

Ce qui ne me réjouis pas au passage, c’est juste un constat.

Et en 1999 j’ai jeté mon dévolu sur Lyon pour y finir mes études.

Puis trouver du travail dans la foulée pour ne plus jamais quitter cette ville très dynamique et attractive.

La petite ville a perdu un habitant et la grande ville en a gagné un nouveau.

  •  Je rajouterai un 3ème phénomène.

Les séparations et les divorces dans ces grandes villes.

On estime à environ 50% les couples qui divorcent de nos jours.

Là où il existait un appartement consistant le foyer familial, il faut 2 appartements.

Ce qui augmente encore la demande de logements, déjà très forte.

Les grandes villes voient donc à la fois une demande extrinsèque de la part de nouveaux habitants qui débarquent chaque année…

Et une demande intrinsèque de la part de familles éclatées avec des critères très forts d’emplacement.

Moralité ?

Vous, investisseur, avez un choix à faire.

Entre une ville à fort rendement.

Comme Saint Etienne, Mulhouse, Amiens ou Le Mans, qui sont citées dans l’article.

Car les prix d’achat sont si bas qu’il est ensuite facile d’obtenir un loyer qui couvre la mensualité.

Sous réserve de trouver un locataire…

Mais avec un effort sur la rénovation et les équipements c’est jouable.

Et en intégrant le risque de difficulté en cas de revente .

Ou alors choisir une ville plutôt patrimoniale.

Comme Lyon, Bordeaux, Nice où Nantes par exemple.

Aucune difficulté à louer.

Ni à revendre (avec plus-value potentiellement).

Mais avec un prix d’achat qui sera élevé.

D’où des stratégies à déployer comme la division, la location saisonnière ou la colocation pour s’y retrouver en termes de rentabilité.

Personnellement ma préférence est clairement la colocation qui allie plusieurs avantages.

Voici l’article et la vidéo sur le sujet.

Bonne réflexion :

https://www.francetvinfo.fr/economie/immobilier/immobilier-ces-villes-ou-l-immobilier-est-en-chute-libre

PS : si vous souhaitez réagir à cet email, je lis et réponds personnellement à vos messages.

A bientôt,

 

Stéphane Lejeune

Chasseur d’appartements à Lyon

Garantie financière AXA et Assurance RC Pro AXA IARD

Carte professionnelle T n° CPI 6901 2015 000 001 234 CCI de Lyon

Adhérent à la Fédération Nationale des Chasseurs Immobiliers – FNCI

Coach et auteur du programme de formation en ligne Coloc Action Pro

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