Plus les informations arrivent, et plus on a la confirmation que cette crise est d’une magnitude sans précédent.

Crise sanitaire, chômage de masse, baril de pétrole à des niveaux historiquement bas, économies nationales à l’arrêt total…

C’est du jamais vu.

En France, une des toutes premières entreprises de taille à avoir déposé le bilan est la société des Chaussures André, dans le siège social se trouve à Grenoble.

Ce sont là 600 personnes qui se retrouvent du jour au lendemain au chômage… Alors même que nous n’en sommes qu’au début de la crise en avril 2020.

Et il est fort à parier que d’autres vagues vont malheureusement arriver.

C’est donc une vraie catastrophe au niveau de ces salariés.

D’un point de vue investissement immobilier, ce sont autant de personnes qui vont avoir du mal à honorer leurs loyers, ou à rembourser le crédit de leur résidence principale.

L’État a d’ailleurs déjà annoncé des report ou des suspension de loyer pour les locaux commerciaux, et les discussions sont déjà en cours pour les locataires et leur résidence principale…

Pour vous qui êtes déjà propriétaire d’un bien immobilier, ou qui avait le projet, ce sont évidemment des nouvelles qui peuvent refroidir.

Sans compter que la vaste majorité des propriétaires qui touchent des loyers remboursent aussi un crédit à la banque… Ou alors les loyers encaissés constituent un complément de revenu vital, ce qui engendre des conséquences financières désastreuses en cascade.

 

Une répartition de la population en France en peau de léopard.

Sur ce blog, vous m’entendrez souvent répéter que la population française est répartie de manière très inégale :

80 % de la population française se trouve regroupée dans les 15 plus grandes villes de France.

Et seulement 20 % de la population française est éparpillée dans les petites ou moyennes villes de France, dans les campagnes.

Visuellement, cela peut s’apparenter à une peau de léopard : avec des agglomérations en forme de cercles noirs, et le reste en couleur jaune sable…

Du coup, même cette certitude que j’avais auparavant et remise en question.

Est-ce que les gens vont vouloir fuir les grandes villes en raison du risque sanitaire qui est trop grand, avec une chance de contamination plus importante en ville  ?

Ou encore, est-ce que cette phase de confinement de plusieurs longues semaines va faire prendre conscience aux gens qu’il leur faut absolument une maison avec un jardin, et qu’une vie dans un appartement est devenu intenable ?

Auquel cas, un exode urbain n’est pas à exclure, surtout si ce genre de catastrophe venait à se reproduire dans les années qui viennent…

La pierre : une valeur refuge… Mais c’est aussi et avant tout un refuge.

Dans ce contexte de virus contagieux, ce principe qui m’est très cher, et qui fait référence à la valeur d’usage de l’immobilier, prend encore plus de sens.

Cela peut vous évoquer le film Panic Room, avec Jody Foster, où l’on découvre que dans certaines maisons aux États-Unis, il existe des pièces secrètes où l’on peut se réfugier en cas de cambriolage nocturne, un peu comme dans un bunker.

Je vous mets la bande annonce en vidéo à la fin de cet article.

Dans ce contexte inédit, je persiste à croire que les actifs tangible et concrets tels que la pierre, et l’or physique par exemple, ne pourront pas perdre top de valeur.

Surtout si les flux financiers, les banques, et l’activité économique tournent au ralenti…

Avoir un toit sur la tête, se loger, être en sécurité dans son logis, on en revient aux fondamentaux de la pyramide des besoins de Maslow.

Aussi, je reste convaincu que dans les grandes villes, ou les marchés immobiliers sont tendus, avec très peu d’offres et beaucoup de demande de personnes qui veulent se loger et investir, les marchés immobiliers ne peuvent pas baisser drastiquement du jour au lendemain, car la demande reste structurelle.

La pierre reste, même dans la tempête.

Cela m’évoque également l’image d’un agriculteur, qui est propriétaire d’un pommier.

Certaines années, c’est arbre fruitier va donner énormément de pommes…
C’est l’abondance.

Et certaines autres années, malgré tout le soin que l’on peut lui apporter, les récoltes sont médiocres…
C’est la disette.

Sauf qu’au bout du compte, le pommier est toujours là, sur son terrain.

C’est un actif qui reste en place, qui se développe et grandit, et qui conserve donc toute sa valeur.

La pierre, c’est pareil.

En tout cas, quand son emplacement est bon.

 

Pour résumer :

  • La population française est concentrée dans les grandes villes, et le marché dans ces agglomérations ne devrait pas baisser drastiquement.
  • L’investissement immobilier a une valeur d’usage : c’est un toit sur une tête, un lieu de vie.
  • Un pommier donne parfois beaucoup de fruits, et parfois peu, mais il se développe et reste sur son terrain… La pierre aussi.

 

Je vous parle de tout cela également dans cette vidéo YouTube : https://youtu.be/VUQRXB5imoM

Prenez soin de vous,

À bientôt,

 

Stéphane.

PS 1. Le lien de la bande annonce du film ‘Panic Room’ est là : https://youtu.be/sp2kKzrCm44

PS 2. Et vous qui lisez ces lignes, pensez-vous que l’immobilier va chuter dans ce contexte ?