Deux métropoles qui sont à la fois si proches géographiquement, à 45 minutes de route, et pourtant tellement différentes en terme de marché de l’immobilier : ce cas si rare mérite que l’on y porte attention.

Il n’est pas banal d’avoir dans la même région deux univers si différents. Et ce qui n’aide pas à y voir plus clair, ce sont les témoignages de ceux qui ont pu investir et qui sont plutôt positifs… Mais on peut penser que ceux qui n’ont pas de succès, ou dont les appartements restent désespérément vides, restent discrets, légitimement.

Donc, accompagné de 3 investisseurs, nous avons décidé la semaine dernière de nous rendre sur place, afin d’avoir une meilleure idée du marché, de voir l’aspect des immeubles, et d’obtenir des avis de professionnels.

Car en immobilier, il est important de garder à l’esprit que les pistes pour se constituer un patrimoine sont multiples, et qu’il n’existe pas une seule méthode.

Ce périple nous a permis de visiter plus d’une dizaine de biens, et nous a ouvert les yeux sur plusieurs éléments, qui changent radicalement d’une ville comme Lyon : à Saint-Étienne, l’offre abonde, on peut donc avoir le luxe de prendre son temps (en apparence), et de négocier.

Le prix au mètre carré y est divisé par trois : 3 400 € en moyenne à Lyon, contre à peine plus de 1 000 € à Saint-Étienne… Un vrai choc ! Pour peu que l’on trouve un bien très délabré, il est possible de réaliser une vraie affaire. Et les loyers eux, s’ils sont certes plus bas dans la capitale de la Loire, ne sont pas divisés par trois, d’où un rendement plus élevé.

On passe d’un quartier vivant et agréable, comme l’hypercentre, à un quartier à l’ambiance plus terne, presque sans s’en rendre compte. Le Monde a même titré dernièrement un de ses articles il y a quelques mois ‘Saint-Étienne, La Capitale des taudis’. Peut-être un peu caricatural, ou volontairement choquant ?

Autre point intéressant : il existe une forte population étudiante, qui a besoin de se loger. Mais en revanche, pas de marché pour la location saisonnière, a priori.

Reste enfin la clé de voûte de l’investissement, et condition indispensable pour réussir son investissement : tester la demande locative. C’est ce que nous allons chercher à mieux affiner.

En tout cas, la moralité de l’histoire pourrait être que finalement, au lieu d’opposer ces deux villes, pourquoi ne pas tirer parti des deux situations, pour ceux qui souhaiteraient tenter l’aventure ?